Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light
sweet crude» pour livraison en janvier a gagné 3,39 dollars à 98,03
dollars, soit un plus haut en clôture. Il est monté en séance à
98,30 dollars, se postant à quelques cents de son record (98,62
dollars) établi le 7 novembre.
Bientôt 100 dollars?
Après avoir oscillé entre baisse et hausse depuis quelques
jours, les cours de l'or noir s'orientent de nouveau vers le seuil
symbolique des 100 dollars le baril. Le marché a réagi à la
faiblesse accrue du dollar (voir ci-contre), devise dans laquelle
sont libellés les prix du pétrole.
A Londres, le prix du baril de pétrole Brent de la mer du Nord a
dépassé mardi pour la première fois de son histoire le seuil des 96
dollars, à 96,24 dollars. «La pression sur le dollar avec l'Opep
(Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui commence à
discuter sérieusement de sa faiblesse, favorise la flambée des
cours qui vont continuer à monter», a commenté Bart Melek, analyste
chez BMO Capital.
Requête à l'Opep
Le Venezuela s'est joint mardi à l'Iran pour demander à l'Opep
de fixer le prix du pétrole en fonction d'un panier de devises et
plus du seul dollar. Le cartel avait déjà rejeté cette requête,
décidant néanmoins d'étudier l'impact du dollar faible sur ses
revenus pétroliers.
Le dollar est tombé mardi à un plus bas historique face à la
devise européenne à plus de 1,48 dollar pour un euro (voir
ci-contre).
agences/tac
Le dollar chute face au franc et à l'euro
Le dollar a atteint mardi son plus bas niveau de tous les temps face à la monnaie suisse, en tombant à 1,1077 franc. La devise américaine est toujours affaiblie par des inquiétudes sur la santé de l'économie des Etats-Unis.
Le cours de l'euro a lui peu évolué face au franc, mais la monnaie européenne a établi un nouveau record historique face au billet vert en grimpant jusqu'à 1,4804 dollar. Elle a ainsi dépassé son précédent sommet de 1,4752 dollar datant du 9 novembre.
Les cambistes réagissent surtout à la rumeur d'une prochaine baisse surprise des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) et aux craintes entourant la santé du marché américain de l'immobilier, que l'annonce d'un rebond des mises en chantier en octobre aux États-Unis n'a pas suffi à dissiper.