"Easyjet Switzerland a jusqu'à maintenant réussi à préserver ses effectifs, mais la disparition de l'outil de travail nous contraint à adopter ces mesures douloureuses", a expliqué en entretien avec AWP le directeur général Jean-Marc Thévenaz. Le sort de la septantaine d'emplois directement liés à ces appareils fait depuis lundi l'objet d'une consultation avec les représentants du personnel, indique le transporteur aérien mardi.
La base de Genève n'est pas concernée et conserve ses quinze avions. Easyjet Switzerland emploie actuellement en Suisse 1020 personnes, dont 570 en périphérie de la cité de Calvin et 450 à l'aéroport de Bâle-Mulhouse. L'introduction du chômage partiel notamment avait permis de retarder cette échéance.
Easyjet avait en outre observé un encourageant rétablissement de la demande au début de l'été, avant que l'instauration de nouvelles mesures pour combattre la propagation de la pandémie ne vienne à nouveau perturber ses opérations sur la fin de la saison. L'entreprise doute désormais d'une normalisation complète au niveau de 2019 avant l'horizon 2023.
Impact sur les cadences, pas sur le réseau
"Le retrait des deux avions rhénans aura une incidence sur la fréquence des liaisons plus que sur la palette d'offres. La réduction de la flotte au niveau international pourrait toutefois de freiner l'essor de l'offre mais il est trop tôt pour le commenter," indique Jean-Marc Thévenaz.
Au troisième trimestre, le groupe britannique dans son ensemble a opéré à un peu moins de 40% de ses capacités. La flotte totale doit être ramenée à un peu plus de 300 appareils d'ici la fin de l'année prochaine, contre 334 actuellement.
ats/vkiss