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CFF: hausse de 6% des passagers en 2007

Les trains ne sont pas toujours ponctuels !
Si le nombre de passagers augmente, le bilan des CFF reste mitigé
Les CFF ont transporté en 2007 6% de passagers de plus qu'en 2006. L'ex-régie veut procéder à de gros investissements grâce aux hausses du prix des billets. Des suppressions de postes au sein de CFF Cargo sont possibles.

L'objectif que le secteur marchandises des CFF enregistre des
chiffres noirs l'an prochain ne sera pas atteint. Des suppressions
de postes ne sont pas exclues, a indiqué le patron des CFF Andreas
Meyer dans une interview parue dans la «NZZ am Sonntag». Le
résultat annuel ne sera pas réjouissant, précise-t-il.

D'après Andreas Meyer, CFF Cargo a souffert cette année d'une
tendance négative dans le transport de marchandises. «Il s'avère
plus difficile que prévu de trouver où l'on gagne de l'argent et où
l'on en perd. Nous avons arrêté d'embaucher et d'investir et
fortement réduit nos activités dans le marketing.»

Investir davantage

Le nombre de passagers transportés a par contre connu un
développement réjouissant. «Nous réfléchissons à investir davantage
que prévu dans l'acquisition de matériel roulant», rapporte Andreas
Meyer.



En plus des investissements annuels de 500 millions de francs, les
CFF examinent la possibilité de procéder à une véritable offensive
en terme d'investissements. Ceux-ci doivent être faits tous les 8 à
12 ans, jusqu'à ce que le projet ZEB (futur développement de
l'infrastructure ferroviaire) soit réalisé.

Ponctualité à améliorer en 08

Des décisions concernant des investissements massifs doivent
tomber au premier semestre 2008, selon Andreas Meyer. Les CFF
réfléchissent toutefois également à comment améliorer le trafic des
pendulaires dans les gares et à l'extérieur de celles ci. «Nous
cherchons à améliorer la circulation par la création de nouveaux
passages», précise-t-il.



Davantage d'argent devrait en outre être alloué à l'entretien des
rails. Les CFF disposent du réseau avec la charge d'exploitation la
plus élevée, 20% de plus qu'au Japon. Le but principal d'Andreas
Meyer pour 2008 est de concilier la ponctualité des trains tout en
demeurant à l'écoute des clients des CFF.



ats/tac

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La CFB défend l'UBS

Alors que les critiques pleuvent sur l'UBS empêtrée dans la crise du crédit à risque, le président de la Commission fédérale des banques (CFB) Eugen Haltiner a pris la défense du no 1 bancaire suisse dans la presse dominicale.

A ses yeux, l'UBS a agi «rapidement et vigoureusement». La CFB suit attentivement l'évolution de la situation, relève Eugen Haltiner dans une interview parue dans la «SonntagsZeitung». «Il s'agit là plutôt de turbulences massives que d'une crise.»

Malgré des dépréciations de près de 16 milliards de francs, l'existence de la banque helvétique n'a jamais été mise en danger, estime le président de la CFB. «Quant à savoir si les dépréciations opérées vont véritablement se transformer en pertes, rien n'a encore été dit à ce propos.»

Interrogé sur la pression qu'a mise ou qu'aurait pu mettre la CFB sur l'UBS afin d'augmenter ses capitaux propres, Eugen Haltiner rétorque que la banque a agi seule. «Si d'autres pertes importantes avaient eu lieu et si les mesures adoptées n'avaient pas été mises en place, la situation aurait pu mener à une violation du règlement sur le capital minimum».