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UBS s'attend à une année 2008 difficile

Marcel Ospel traverse une mauvaise passe à la tête de l'UBS.
La banque de Marcel Ospel n'est pas au bout de ses peines
UBS n'a pas encore surmonté les difficultés consécutives à la crise du marché américain des prêts hypothécaires. L'année 2008 risque fort d'être une nouvelle année difficile, reconnaît la banque dans une lettre à ses actionnaires publiée vendredi.

UBS prépare l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires
du 27 février prochain. Ces derniers auront l'occasion de se
prononcer sur une augmentation de capital de 13 milliards de francs
avec de l'argent frais venant d'investisseurs de Singapour et du
Proche-Orient.

Dirigeants confiants

Le président du conseil d'administration Marcel Ospel et le
directeur général de l'UBS Marcel Rohner se disent confiants que
les activités de la banque «retourneront à un niveau normal de
performance».



L'année 2007 aura été marquée par «l'effondrement soudain et sans
précédent» d'un important segment du marché des valeurs mobilières,
se répercutant sur les marchés mondiaux du crédit, notent-ils. UBS,
comme de nombreuses autres banques, a essuyé de «lourdes
pertes».

La bourse réagit positivement

La banque met en oeuvre les mesures nécessaires pour remédier
aux faiblesses qui se sont révélées à cette occasion, en matière de
personnel comme de système de gestion. «Ces changements feront
d'UBS une entreprise plus forte», assurent Marcel Ospel et Marcel
Rohner.



La Bourse a réagi favorablement. Le cours de l'action UBS a ouvert
en hausse à 49,9 francs vendredi matin, gagnant 1,6% par rapport à
la clôture de la veille. En début d'après-midi, elle s'inscrivait à
49,6 francs, en hausse de 1,1%.



ats/nr

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Subprime: gros sauvetage aux USA

Bank of America a lancé vendredi une offre publique d'échange (OPE) sur le premier prêteur hypothécaire du pays, Countrywide Financial. Elle le sauve d'une faillite annoncée aux conséquences potentiellement désastreuses pour l'économie du pays.

En août, Countrywide avait provoqué l'une des plus grosses secousses de la crise financière actuelle en reconnaissant qu'il avait consommé l'intégralité d'une ligne de crédit de 11,5 milliards de dollars pour simplement colmater les trous dans son exploitation courante. Et il avait fallu l'investissement de la Bank of America pour rasséréner un peu les marchés.

En octobre, Countrywide avait annoncé avoir subi une perte de 1,2 milliard de dollars, sa première perte trimestrielle en 25 ans. Le groupe a dû supprimer 12' 000 emplois, soit 20% de ses effectifs.