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La branche du chocolat a vécu une douce année

Les Helvètes n'hésitent pas à payer le prix fort.
Le chocolat suisse ravit de plus en plus les palais étrangers.
L'industrie chocolatière suisse a connu une année 2007 record, à la faveur de vives exportations. Le chiffre d'affaires a crû de 9% à 1,66 milliard de francs, pour un volume en hausse de 7,7% à 181'266 tonnes.

Le dynamisme survenu l'an dernier s'explique donc avant tout par
l'essor des exportations, a indiqué vendredi la Fédération des
fabricants suisses de chocolat (Chocosuisse).

Leur part à la production totale est
ainsi passée de 58,7% à 60,5% d'une année sur l'autre. Le chiffre
d'affaires réalisé avec l'étranger s'est accru de 13,8% à 833
millions de francs, avec des volumes en augmentation de 11% à
109'609 tonnes.



La demande la plus forte revient aux tablettes de chocolat
fourrées et aux pralinés, précise le communiqué.

12,3 kilo par an

La demande a profité du climat de consommation toujours
favorable et de la forte hausse du tourisme. La part des produits
chocolatiers importés mesurée à la consommation nationale a
toutefois continué à progresser pour atteindre au final
30,5%.



Chaque Suisse a mangé en moyenne 12,3 kg de la précieuse denrée,
soit 400 grammes de plus qu'en 2006. La consommation nationale de
produits chocolatiers, y compris les importations, a atteint 93'501
tonnes.



En termes d'emploi, la situation s'est également révélé favorable.
La branche a créé l'an dernier 300 postes. Quelque 4500 personnes
sont désormais employées au sein des 18 fabricants de chocolat
regroupés dans l'association faîtière Chocosuisse. L'industrie
chocolatière envisage pour 2008 de poursuivre sa progression à
l'étranger tout en maintenant sa part de marché sur le sol
helvétique.



agences/het

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Allemagne en tête

Parmi les quelque 150 marchés d'exportation, l'Allemagne occupe à nouveau la première place (18,7%), devant le Royaume-Uni (13,7%), la France (9,6%) et les Etats-Unis (7,9%).

Les ventes ont été particulièrement fructueuses dans l'Union européenne avec une augmentation de 18,8% du chiffre d'affaires.

Le marché indigène n'est toutefois pas demeuré en reste, malgré son haut degré de saturation. Il a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 4,6% à 829 millions de francs, pour un volume en progression de 3,1% à 71'657 tonnes.