Après un début de journée difficile, les principales places
financières ont remonté en partie la pente en fin de séance sous
l'impulsion de Wall Street, qui a clôturé sur un net rebond (+1,45%
pour le Dow Jones, +1.02% pour le Nasdaq).
Grosse baisse à Shanghai
En Suisse, le SMI a clôturé sur un recul de 1,37%. Paris sur une
perte de 0,61%. Le CAC 40 a cédé à un moment donné plus de 2%,
tandis que la Société Générale retrouvait son plus bas niveau
depuis l'été 2004. A la clôture, Londres perdait 1,36%, alors que
Francfort repassait très légèrement dans le vert (+0,3%). La
tendance européenne a suivi celle des marchés asiatiques qui ont
été refroidis par la clôture vendredi de la Bourse de New York, où
le Dow Jones avait perdu 1,38% et le Nasdaq 1,47%.
A Tokyo, deuxième place financière mondiale, l'indice Nikkei des
valeurs vedettes a terminé lundi en très fort recul de 3,97%. La
Bourse de Shanghai a accusé la plus forte baisse en Asie: l'indice
composite ayant perdu 7,19% à 4419,29 points. A Hong Kong, l'indice
Hang Seng a également fini dans le rouge ( 4,3% à 24 053,61
points), tout comme l'indice Kospi de la Bourse de Séoul (-3,85%),
la Bourse de Nouvelle-Zélande (-0,51%), de Manille (-1,05%) et de
Kuala Lumpur (-1,77%).
Les marchés s'attendent largement à ce que la Réserve fédérale
américaine (Fed) décide mercredi d'abaisser de nouveau son taux
directeur, après l'avoir amputé en urgence de trois quarts de point
la semaine dernière à 3,50%. Mais certains craignent une nouvelle
descente aux enfers des Bourses mondiales si la Fed, finalement, ne
procède pas à la baisse d'un quart de point que la plupart des
intervenants anticipent.
agences/cab/kot
Les yeux rivés sur les Etats-Unis
Les investisseurs surveilleront également le traditionnel discours sur l'état de l'Union prononcé lundi soir par le président américain George W.Bush, qui pourrait préciser le contenu de son plan de soutien à la première économie mondiale, jugé trop flou lors de sa présentation il y a dix jours.
Face au pessimisme croissant des économistes et opérateurs de marché, le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a toutefois indiqué dimanche croire toujours à une poursuite de l'expansion aux Etats-Unis en 2008, et non à une récession.
Côté statistiques, les ventes de logements neufs pour le mois de décembre, devant être annoncées lundi à 15H00 GMT, devraient donner de nouvelles indications sur l'ampleur de la crise dans le secteur immobilier américain.
Une nouvelle salve de publications annuelles de sociétés est également attendue outre-Atlantique, avec les résultats de McDonald's, Halliburton et Verizon avant l'ouverture de Wall Street, puis ceux d'American Express après la clôture des échanges.
Mais l'opinion générale quant à la santé de l'économie américaine reste négative, selon les courtiers.