Des changements sont toujours possibles, «nous observons
minutieusement l'évolution du marché», indique le porte parole de
la Migros Walter Staub.
Coop et Migros de concert
Après la décision des transformateurs (lire
ci-contre), les consommateurs ne doivent pas s'attendre à
une hausse, d'autant plus que «depuis le début de l'année, il y a
eu une augmentation massive des quantités qui nous a poussés à
faire des actions sur le lait», note-t-il.
«Une hausse ou une baisse des prix du lait ne sont actuellement
pas un sujet de discussion», renchérit la porte-parole de la Coop,
Susanne Erdös. Elle ne veut pas plus s'exprimer estimant que la
question est une affaire entre les producteurs et les
transformateurs.
ats/ant
Producteurs bredouilles
Jeudi, les producteurs de lait ont annoncé que les négociations n'avaient pas abouti avec l'industrie de transformation qui a refusé d'augmenter une nouvelle fois les prix.
En janvier, les producteurs s'étaient vu octroyer six centimes en plus par litre de lait. La hausse s'était répercutée sur le prix dans les étalages.
Il y a un mois devant l'assemblée de la Fédération suisse des producteurs de lait (FPSL), le président Peter Gfeller notait que les fourrages avaient renchéri de 15%, le carburant de 18% et les engrais de 30%.
La FPSL attendait un effort du consommateur. La situation du marché justifie une augmentation immédiate, selon les producteurs.