Le Dow Jones s'est apprécié de 1,54%, ou 454,97 points, pour terminer à 30'046,24 points. Il a culminé à 30'116,51 points en séance.
En mars, au début de la pandémie de coronavirus aux Etats-Unis, cet indice, regroupant des actions de grosses entreprises vedettes, comme Apple (+1,16%) et Boeing (+3,29%), avait dégringolé, passant brièvement sous les 19'000 points, avant de repartir de l'avant.
Donald Trump s'en félicite
Depuis l'investiture de Donald Trump le 20 janvier 2017, le Dow Jones, créé il y a près de 125 ans et composé de 30 membres, a grimpé de plus de moitié.
"La Bourse a dépassé les 30'000 points, ce qui n'avait jamais été fait", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse particulièrement courte. "C'est un chiffre sacré, 30'000. Personne ne pensait jamais le voir."
"C'est la 9e fois depuis le début de 2020 et la 48e fois qu'un record est battu sous l'administration Trump" (pour le Dow Jones), a ajouté le locataire de la Maison Blanche. "Je veux féliciter tous les membres de l'administration qui ont travaillé tellement dur."
Un record dû aux futurs vaccins et à la passation de pouvoirs
"Il y a de bonnes nouvelles au sujet des vaccins et de la situation politique américaine et les données économiques sont plutôt stables", a précisé Art Hogan de National Holdings.
La Bourse de New York avait déjà terminé en hausse lundi, profitant d'abord d'une nouvelle annonce sur un vaccin contre le coronavirus, puis accueillant avec enthousiasme l'information selon laquelle Janet Yellen allait être nommée secrétaire au Trésor par Joe Biden: le Dow Jones avait pris 1,12%, le Nasdaq avait gagné 0,22% et le S&P 500 était monté de 0,56%.
Lundi, les annonces du laboratoire britannique AstraZeneca sur l'efficacité de son vaccin contre le coronavirus, développé en association avec l'université d'Oxford, avaient déjà réjoui les investisseurs, succédant à celles de Pfizer/BioNTech et Moderna les semaines précédentes.
afp/ddup