Les partenaires sociaux ont préféré la voie de la paix sociale,
ont communiqué lundi les syndicats Unia et Syna. Les travailleurs
bénéficient d'une augmentation de 100 francs de leur salaire. Les
revenus minimaux sont relevés de 3 %.
Les négociations n'ont pas été trop difficiles, a précisé le
secrétaire régional d'Unia Valais Jeanny Morard. L'an dernier déjà
les employeurs valaisans de la branche s'étaient opposés au
démantèlement de la convention collective.
Solution nationale espérée
A moyen et long terme une convention nationale est pourtant la
seule solution, a estimé M. Morard. Les syndicats espèrent que le
fait qu'après le Tessin le Valais ait pu conclure un accord
régional incite la Société suisse des entrepreneurs (SSE) à
accepter une convention nationale.
La convention cantonale est un pallier pour parvenir à cet
objectif. Une autre alternative serait une convention collective de
travail romande, a déclaré M. Morard. Un accord cantonal est aussi
en discussion entre partenaires sociaux à Genève.
ats/nr
Exceptions valaisannes et genevoises
Il y a exactement une semaine, les syndicats Unia et Syna avaient mené des débrayages dans plusieurs régions de Suisse pour protester contre l'absence de convention nationale dans la construction.
Le Valais et Genève avaient été épargnés car des négociations s'y déroulaient pour renouveler la convention collective de la construction. Les syndicats espèrent conclure une CCT au niveau de la Suisse romande.
Entrepreneurs divisés
La Société suisse des entrepreneurs (SSE) est divisée entre petites et grandes entreprises à propos de la CCT. Fin janvier, Implenia, plus grand groupe de construction de Suisse, s'était distancée de l'organisation faîtière en soutenant le compromis de décembre avec les syndicats.