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Les Suisses plutôt contents de leur salaire

La transparence des salaires n'est pas entrée dans les moeurs
Seule une petite minorité de Suisses se plaignent d'être sous-payés.
Un salarié helvétique sur deux est satisfait de son salaire. Les employés accordent toutefois plus d'importance à la qualité de leur poste qu'à leur rémunération, révèle le dernier baromètre des ressources humaines.

L'Université de Zurich et l'EPF de Zurich se sont penchés cette
année sur la satisfaction salariale. Les enquêteurs ont interrogé
1370 salariés en Suisse alémanique et romande entre avril et juin
2007. Résultat: 49% d'entre eux étaient satisfaits ou très
satisfaits de leur rétribution et 13% étaient insatisfaits ou très
mécontents. Les autres se sont montrés indifférents.

L'étude montre par ailleurs que le salaire n'a pas une influence
décisive sur le changement d'employeur. Le critère de la qualité du
poste est beaucoup plus important aux yeux des personnes
interrogées lorsqu'elles décident de changer d'emploi.



La satisfaction augmente certes parallèlement à l'accroissement du
revenu brut. Mais elle croît encore plus lorsque les entreprises
améliorent la gestion des ressources humaines, notamment à travers
l'évaluation des prestations ou le développement personnel.

Moins de carriéristes

La part des salariés considérant qu'il n'est pas important de
faire carrière a de son côté augmenté. Cet état d'esprit est
aujourd'hui partagé par un tiers des sondés.



On pourrait y voir un indice signalant que l'importance de
l'activité professionnelle diminue par rapport à celle d'autres
domaines de vie, relèvent les auteurs de l'étude.



Les Romands accordent généralement une importance moindre au
travail que les Alémaniques. Mais ils sont plus pessimistes que ces
derniers au sujet de leur capacité à retrouver du travail s'ils
venaient à perdre leur poste.



ats/vd

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Fortes disparités

La dernière étude de l'Office Fédéral de la Statistique (OFS), parue fin 2007, révèle de fortes disparités de salaires en fonction des branches en Suisse.

En 2006, une moitié des salariés a gagné plus de 5'674 francs, l'autre moitié moins.

Alors que les salaires sont nettement supérieurs à la moyenne dans les banques (8572 francs) ou l'industrie du tabac (7999 francs), ils n'atteignent que 3902 francs dans l'hôtellerie-restauration ou 4406 francs dans le commerce de détail.

Suisses mobiles

Si les employés sont majoritairement satisfaits de leur emploi et de l'équilibre entre leur vie familiale et professionnelle, ils sont de plus en plus nombreux à envisager un changement de poste.

En 2007, près d'un tiers des personnes interrogées avait des velléités de départ, soit 5% de plus que l'année précédente.