«L'UBS est une des banques les mieux capitalisées au monde»,
explique Jean-Pierre Roth dans une interview parue lundi dans «Le
Nouvelliste». «Elle dispose d'une assise solide qui la prémunit
contre tout risque de faillite». Il se félicite également de la
vigueur de sa réaction face à la tempête de la crise du crédit.
Pour lui, l'UBS a été la première à réagir.
«Il y a des banques étrangères qui n'ont pas encore pris en compte
les résultats de mars, le plus mauvais mois de 2008 pour le
moment», précise le Valaisan. «Cette stratégie courageuse de
correction des erreurs devrait assurer à l'UBS un avenir
profitable.»
La bourse apprécie
Ces propos optimistes ont donné des ailes lundi matin à l'action
UBS. Le titre a grimpé de 6,1% pour atteindre 35,50 francs durant
les premières heures d'ouverture à la Bourse suisse. A la clôture,
il s'est affiché en progression de 5,8%, à 35,40 francs.
agences/nr
Economie suisse: confiance affichée
Jean-Pierre Roth s'est également montré rassurant quant à la conjoncture économique en Suisse. Selon lui, l'économie helvétique est solide et n'a pas à craindre une récession. Le contrôle des coûts qui a freiné l'inflation a favorisé la compétitivité de l'économie suisse et a permis de maintenir des taux plus bas que dans la zone euro.
Le président de la BNS se dit aussi confiant par rapport au dollar. Malgré ses fluctuations, "le dollar va rester longtemps encore la monnaie de référence" car les Etats Unis sont "la première puissance mondiale, la première économie mondiale. Ils dominent les échanges sur la planète depuis des décennies".