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EasyJet et Ryanair fâchent leurs actionnaires anglais pour plaire à l'UE

EasyJet et Ryanair opèrent de nombreux vols à l'intérieur de l'Union européenne, par exemple depuis l'aéroport de Milan Malpensa (photo). [Keystone/EPA - Matteo Bazzi]
Actionnaires britanniques d'EasyJet et Ryanair / Le Journal horaire / 1 min. / le 6 janvier 2021
A cause du Brexit, les actionnaires britanniques sont désormais persona non grata pour certaines compagnies aériennes. Ainsi, un actionnariat britannique trop important pourrait par exemple priver les compagnies Easyjet et RyanAir de l'accès au marché européen.

Pour être autorisées à voler entre deux pays de l'Union européenne, les compagnies aériennes doivent ‒ très schématiquement ‒ être détenues en majorité par des citoyens de l'Union. C'est une affaire de licence.

Avant le Brexit, cette règle ne posait aucun problème. Mais depuis le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, l'affaire s'est corsée pour les deux plus grandes compagnies low-cost d'Europe, cotées sur le marché de Londres.

Actionnaires d'outre-Manche privés de droit de vote

Pour éluder le problème, EasyJet et Ryanair ont tout simplement privé une partie de leurs actionnaires britanniques de droit de vote. Cette opération leur permet de faire passer la part européenne des propriétaires officiels à plus de 50%, et ainsi de se réconcilier avec les demandes de l'Union européenne et de son lucratif marché.

La réconciliation avec les actionnaires britanniques, elle, sera plus compliquée, d'autant que les compagnies à bas coût envisagent de les contraindre à revendre leurs titres à des citoyens européens.

ks/vic

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British Airways et EasyJet réduisent à nouveau la voilure

Les compagnies aériennes britanniques British Airways et EasyJet ont prévenu mardi qu'elles allaient à nouveau abaisser leurs prévisions de vol après l'entrée en vigueur d'un troisième confinement en Angleterre.

Londres a annoncé ces nouvelles mesures lundi, justifiées par la vitesse de propagation de la nouvelle variante du Covid-19. Ce nouveau confinement empêche la plupart des gens de voyager à l'étranger et met sous pression les compagnies aériennes, qui espéraient une reprise des voyages d'ici le printemps.

EasyJet à 20% de ses capacités

En réponse, EasyJet, dont les appareils ont volé en décembre à 20% de leurs niveaux de 2019, a de nouveau demandé une aide gouvernementale accrue pour l'industrie aérienne. "Compte tenu de l'impact continu de la pandémie sur les voyages, nous continuons à demander un soutien sectoriel spécifique, comme celui qui a été accordé à l'hôtellerie", a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué.

British Airways, détenue par le groupe IAG, a de son côté déclaré que son objectif était de maintenir ouvertes certaines liaisons aériennes pour le transport de biens de première nécessité.