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Malgré la crise, l'économie se porte bien

Inquiétude au Dax de la Bourse de Francfort
L'économie helvétique résiste bien à la crise financière.
L'économie suisse continue à profiter d'une solide conjoncture, estime le KOF en se fondant sur une enquête menée en avril. Le nombre des secteurs signalant un ralentissement de la dynamique apparaît toutefois en croissance.

Le ralentissement est évoqué en priorité par les acteurs de la
banque et de 'assurance. Ces secteurs, le premier sous l'effet
notamment des déboires de l'UBS et du Credit Suisse, ont subi une
contraction de leurs bénéfices entre janvier et mars, a indiqué
jeudi l'institut KOF de l'Ecole polytechnique fédérale de
Zurich.



A l'inverse, le commerce de détail et le commerce de gros ont
continué d'afficher une forme éclatante. L'enquête du KOF se base
sur les réponses apportées par près de 6300 entreprises toutes
branches confondues, pour quelque 11 000 questionnaires
envoyés.

Demande ralentie

Globalement, il apparaît donc que l'économie suisse a encore
joui des bienfaits de 2007, année où le produit intérieur brut
(PIB) a crû de 3,1%. Reste que le climat ambiant, marqué par la
crise du crédit aux Etats-Unis et les craintes d'une récession,
commence à peser sur la manière d'appréhender la suite.



Si la confiance demeure, les entreprises sondées par le KOF
signalent un ralentissement de la demande. Le constat vaut surtout
pour l'industrie, le commerce de gros et l'hôtellerie-restauration.
En revanche, les banques et les assurances ainsi que le transport
et les services tablent sur une légère reprise de l'activité.



De son côté, le secteur de la construction, après des années
fastes, s'attend à devoir composer avec des entrées de commandes en
stagnation. L'ensemble de ces remarques amène les experts du KOF à
prévoir encore une croissance positive au deuxième trimestre, mais
à un rythme moindre que lors de la même période de l'an passé.

Industrie en retrait

La proportion des sociétés enregistrant des hausses de bénéfices
recule depuis deux trimestres et cette tendance va se poursuivre.
De même, la croissance des chiffres d'affaires devrait quelque peu
ralentir au deuxième trimestre. En revanche, plus de 40% des
sociétés tablent sur une hausse de leurs prix de vente.



Les entreprises de services envisagent le deuxième trimestre avec
davantage d'optimisme que les firmes industrielles, selon l'UBS. Et
l'activité des PME de services devrait même dépasser celle des
grandes entités sondées.



En revanche, les PME se déclarent satisfaites de l'accès aux
crédits bancaires. Elles ne voient aucun signe de pénurie suite à
la crise des crédits aux Etats-Unis, constate la grande banque qui
réalise son enquête en collaboration avec l'Union suisse des arts
et métiers (USAM).



agences/kot

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Climat des affaires globalement bon

Le climat des affaires est resté globalement bon pour les PME suisses sur les trois premiers mois de l'année. Mais le secteur des services a davantage le sourire que les entreprises industrielles.

Les chiffres d'affaires ont évolué favorablement, en dépit d'exportations décevantes, selon le baromètre trimestriel de l'UBS publié jeudi. Et les entrées de commandes suivent la tendance, puisque 46% des PME interrogées ont fait état d'une progression.

Autre constat: les prix de vente sont nettement en hausse. Les entreprises restent optimistes pour le deuxième trimestre, mais leurs attentes sont un peu plus modestes qu'au premier trimestre. Ainsi, en comparaison annuelle, 31% des PME s'attendent encore à une hausse des entrées de commandes.

Les PME se déclarent satisfaites de l'accès aux crédits. Au total, 78% des PME interrogées et plus de 80% des grandes entreprises ne constatent aucun un resserrement des conditions, 14% des PME font même état d'un accès facilité au crédit et seules 8% de conditions plus restrictives.

L'UBS réalise son baromètre trimestriel en collaboration avec l'Union suisse des arts et métiers auprès d'environ 700 sociétés.