Pour l'heure, la mesure, qui concerne 150 collaborateurs et devrait être mise en oeuvre d'ici fin mars, ne prévoit pas de suppressions d'emplois.
De manière générale, de petites agences seront fermées, a ajouté Axel Lehmann dans la NZZ. Justifiant la mesure, qui avait déjà fuité depuis novembre dernier dans plusieurs médias, Axel Lehmann indique qu'"à l'image d'une épicerie de village, il n'est pas possible de continuer à l'exploiter alors que les clients accomplissent leurs achats en ligne ou se rendent dans de plus grandes filiales". L'an dernier, UBS a fermé 28 unités.
Dans un document interne transmis à l'agence AWP, Axel Lehmann explique "que les besoins et les attentes de nos clients ont radicalement changé, tout comme la manière dont ils traitent leurs opérations bancaires avec nous". Le phénomène s'est encore accéléré du fait de la pandémie du coronavirus, donnant "un élan supplémentaire à la digitalisation", selon le texte.
Miser sur la numérisation
"Les modèles d'affaires existants doivent être adaptés et repensés. Cela s'applique également à nous et à nos méthodes de travail", ajoute Axel Lehmann, précisant qu'UBS a investi au cours des deux dernières années pas moins de 500 millions de francs dans la numérisation. L'établissement prévoit de poursuivre ses investissements en la matière, notamment dans le domaine de la vente.
Dans le cadre de l'adaptation de son réseau, UBS veut se concentrer davantage sur les plus grandes agences. Dans la mesure du possible et en concertation étroite avec la représentation des employés, UBS prévoit transférer les collaborateurs concernés dans d'autres agences ou dans d'autres secteurs d'activité.
L'été dernier, le rival Credit Suisse avait fait part de sa volonté de ne conserver que 109 de ses 146 succursales en Suisse.
ats/vajo