Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light
sweet crude" pour livraison en juillet a terminé en hausse de 1,38
dollar à 132,19 dollars, à juste un dollar de son record de clôture
de 133,17 dollars, enregistré mercredi.
En une seule semaine, les cours auront pris pas moins de six
dollars à New York comme à Londres. Mais surtout, le marché aura
été marqué par le franchissement du seuil de 135 dollars, à une
vitesse inédite, à peine un jour après que la barre de 130 dollars
eut été dépassée pour la première fois.
Le pétrole coté à New York a marqué un record historique à
135,09 dollars le baril, et celui à Londres, normalement moins cher
car plus lourd et plus chargé en soufre, est même monté jusqu'à
135,14 dollars. Après un repli temporaire jeudi, le marché
pétrolier a retrouvé son élan vendredi, avant un week-end prolongé,
car les marchés américains seront fermés lundi en raison d'un jour
férié aux Etats-Unis, "Memorial Day".
agences/lan
Un bond de 40 dollars
Depuis le début de l'année, les cours du brut ont signé un bond de près de 40 dollars, sous l'effet conjugué de craintes de disponibilités de pétrole insuffisantes, de la chute du dollar, de tensions géopolitiques dans des zones productrices et d'un afflux d'investissements spéculatifs.
A cela s'est ajoutée cette semaine une chute surprise des réserves pétrolières des Etats-Unis. Les limites de l'offre par rapport à une demande en plein essor dans les pays émergents concentraient surtout l'attention des opérateurs sur le long-terme.
Vendredi, la société nationale mexicaine PEMEX a ainsi annoncé un recul de sa production du brut de 9% sur les quatre premiers mois de 2008 par rapport à la même période un an auparavant.