A New York, le baril de «light sweet crude» pour livraison en
août est monté à 140,05 dollars, tandis qu'à Londres, où s'échange
une qualité de pétrole plus lourde, le baril de pétrole Brent a
atteint les 140,38 dollars.
Les cours du pétrole ont ainsi plus que doublé des deux côtés de
l'Atlantique en un an.
Jeudi, ils gagnaient plus de 5 dollars sur une seule séance, les
investisseurs se ruant sur les marchés après un nouvel accès de
faiblesse du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut. La
monnaie américaine est tombée à plus de 1,57 dollar pour un euro
jeudi.
Ce qui représente une opportunité pour les investisseurs hors zone
dollar, cherchant à se protéger de l'inflation.
agences/lan
"Tout dépend de la BCE"
L'or noir a également profité des propos du président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) Chakib Khelil.
Ce dernier a estimé que les prix du baril du pétrole vont atteindre 150 à 170 dollars «durant cet été».
«Cela va peut-être décliner un peu vers la fin de l'année», a-t il déclaré jeudi lors d'un entretien à la chaîne de TV France 24. Tout dépendra de la Banque centrale européenne et de la décision qu'elle pourrait prendre de relever les taux de l'euro.
Dans ce cas-là, le prix du pétrole pourrait augmenter.
Le président en exercice de l'OPEP a aussi évoqué les tensions avec l'Iran comme facteur de hausse du prix du pétrole.
Chakib Khelil ne pense en revanche pas que le baril pourrait monter jusqu'à 200 dollars, sauf en cas de grave crise sur les marchés pétroliers, tel qu'un arrêt de la production en Iran.
Dans ce cas, il juge «possible» que les prix puissent grimper «jusqu'à 200, 300, 400 dollars».