Alors qu'Uber avait perdu 8,5 milliards en 2019, ce chiffre de 6,8 milliards constitue une amélioration.
L'entreprise de San Francisco vient pourtant de vivre une année très spéciale, qui a mis un violent coup de frein à ses activités de VTC, c'est-à-dire de voitures de tourisme avec chauffeur. La pandémie a en effet largement pesé sur le nombre de déplacements dans le monde.
Un recentrage sur les livraisons
En revanche, le coronavirus été une aubaine pour la branche livraison (repas ou courses) et notamment pour Uber Eats. Dans ce secteur, les chiffres ont explosé avec une augmentation de 220% des recettes en un an.
L'empire Uber s'est d'ailleurs recentré sur ce domaine et s'est agrandi. Il a racheté l'été dernier Postmates, une start-up californienne de livraison de repas et de courses, mais aussi Cornershop, une plateforme de livraison de courses en Amérique latine. Et la semaine dernière encore, Drizly, un leader de la vente en ligne d'alcool aux Etats-Unis, est passé dans son giron.
Cléa Favre/boi