Boeing envisage que 29'400 avions commerciaux seront vendus dans
le monde d'ici 2027, ce qui représentera un marché de 3200
milliards de dollars. L'an dernier l'avionneur pronostiquait des
commandes de 28'600 appareils d'ici à 2026, pour un montant de 2800
milliards de dollars.
La Chine en force
Ces estimations se fondent sur l'hypothèse d'une croissance
économique mondiale de 3,2% par an en moyenne sur la période, d'une
hausse de 5% par an en moyenne du trafic passagers, et d'une
croissance de 5,8% par an du trafic de fret. Les appareils se
répartiraient en 2510 appareils régionaux, 19'160 monocouloirs,
6750 bicouloirs et 980 super-jumbos (type B747 ou A380).
Alors que les compagnies aériennes sont plus que jamais incitées à
renouveler leur flotte au profit d'appareils moins gourmands en
carburant, le marché sera tiré par la demande de l'Asie-Pacifique,
estime Boeing.
Son vice-président marketing de la banche aviation commerciale,
Randy Tinseth, qui présentait ces prévisions, a estimé que "le
marché chinois est actuellement très petit mais que dans vingt ans
il sera plus gros que le marché nord-américain actuel".
agences/dk
Airbus devant Boeing
Le constructeur européen aéronautique Airbus devançait toujours Boeing fin juin, totalisant 487 commandes nettes d'avions en six mois, contre 475 pour son rival américain (au 1er juillet), selon un communiqué diffusé mardi.
Pour 525 commandes brutes passées en six mois, Airbus a enregistré 38 annulations, a-t-il précisé. Boeing a enregistré une seule annulation.
Chez Airbus comme pour Boeing, les moyen-courriers se taillent la part du lion, avec respectivement 335 commandes brutes moins 12 annulations pour la famille de monocouloirs A320 de l'européen et 355 commandes brutes moins une annulation pour les 737 de l'américain.
Viennent ensuite les long-courriers. Pour la famille des A330, A340 et A350 (qui doit entrer en service en 2013), Airbus affiche 187 commandes brutes moins 26 annulations. Pour ses 777 et 787 (qui doit entrer en service en 2009), Boeing n'a enregistré aucune annulation et donc 119 commandes nettes.
Pour les gros-porteurs, Airbus a enregistré trois commandes de A380 (passées en février par Korean Air) et Boeing deux de 747. Côté livraisons d'avions, Airbus en affiche 245 pendant les six premiers mois, Boeing 241.