Si la compagnie n'atteint pas cet
objectif, cela pourrait avoir des conséquences sur la taille de la
flotte et sur le réseau de destinations, a reconnu sa porte-parole,
Andrea Kreuzer, confirmant à l'ATS une information de
l'hebdomadaire alémanique «Sonntag».
De fait, la filiale de Lufthansa ne ferait qu'emboîter le pas à
de nombreuses compagnies aériennes, qui font face au même problème.
«C'est même actuellement l'une des rares à n'avoir pas réduit les
vols de son programme d'hiver», a ajouté la porte-parole.
Appel aux fournisseurs
Mais pour l'heure, le groupe n'a aucun plan concret, a précisé
Andrea Kreuzer. Ces dernières semaines, Swiss a contacté ses
fournisseurs et leur a communiqué son objectif de réduction des
prix de 15%. L'aéroport de Zurich, notamment, a reçu une lettre en
ce sens.
Selon Andrea Kreuzer, les réactions sont diverses. De nombreux
fournisseurs se montrent néanmoins coopératifs, ce qui n'aurait
peut-être pas été le cas avant le grounding de la défunte Swissair.
Mais la faillite du groupe aérien a montré à quel point une
compagnie et ses fournisseurs étaient dépendants les uns des
autres, a-t-elle relevé.
ats/sbo
Surcoûts de 300 millions
Le kérosène, dont la flambée des prix est à l'origine du programme d'économies, représente actuellement quelque 30% de l'ensemble des charges d'exploitation.
Elle se traduira pour Swiss par des surcoûts de l'ordre de 300 millions de francs en 2008, estime la porte-parole de la compagnie Swiss.