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Essence chère: M.Prix ne peut rien faire

Quel prix faudra-t-il atteindre pour faire évoluer automobiles et mentalités ?
Le prix de l'essence à la pompe n'a cessé d'augmenter.
De nombreuses personnes portent plainte auprès de Monsieur Prix contre la cherté de l'essence. Rudolf Strahm n'a pourtant pas de compétence en la matière et ne pourrait de toute façon pas faire grand-chose, relève-t-il samedi.

Interrogé pour une interview
diffusée dans la Neue Luzerner Zeitung, le Bernois rappelle qu'il
n'est compétent que dans les domaines pour lesquels la commission
de la concurrence a constaté que la concurrence ne fonctionnait
pas.

Pas de mesure efficace

Or pour l'essence, ladite commission estime qu'elle fonctionne.
De toute manière, il n'existe guère de mesures efficaces en la
matière car "le pétrole est un produit importé à 100%", note le
surveillant des prix, qui tirera sa révérence à la fin du mois
d'août.



La note élevée est synonyme d'inflation importée. Quant à savoir
si, compte tenu de l'envolée des prix ces dix dernières années, les
tarifs ont été correctement fixés, Rudolf Strahm "s'interroge ces
derniers mois tous les jours sur le sujet".



agences/mej

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Les compagnies profitent, selon M.Prix

Le surveillant des prix estime que les compagnies pétrolières profitent de la volatilité des prix car lorsque le cours monte, les prix à la colonne prennent immédiatement l'ascenseur alors que dans le cas inverse, la baisse n'est répercutée qu'avec retard.

Monsieur Prix rejette toute réduction de la taxe sur les huiles minérales: "c'est une mauvaise solution", dit-il. Les recettes servent à financer les infrastructures des transports, un investissement à long terme. Une brusque envolée des prix ne doit pas mettre la taxe en question.