Carburants: les ventes en hausse sur 6 mois
Les hausses record du prix des carburants n'ont pas retenu les Suisses. Sur les 6 premiers mois de l'année, les ventes d'essence, de diesel et de pétrole d'aviation ont ainsi augmenté de 5,3% par rapport à la même période de 2007.
Les consommateurs ont donc acheté beaucoup de carburant au
premier semestre 2008, selon Rolf Hartl, directeur de l'Union
pétrolière suisse (UPS).
Tourisme de l'essence
Pas moins de 4,4 milliards de litres d'essence, de diesel et de
pétrole d'aviation ont été vendus durant les six premiers mois de
l'année. Selon Rolf Hartl, cela tient pour une part au prix
relativement avantageux de l'essence en Suisse par rapport aux pays
voisins.
Ce qui génère un tourisme de l'essence. "Comme par le passé, les
gens viennent ici faire le plein", a observé le directeur de l'UPS.
Le prix est attractif en particulier pour les Allemands et les
Italiens et, ce qui est nouveau, c'est également le cas pour le
diesel.
Et force de l'euro
Parallèlement, la force de l'euro par rapport au franc suisse a
rendu la Suisse relativement avantageuse. La situation économique
favorable joue également un rôle dans cette évolution, selon Rolf
Hartl. "La question n'est plus combien coûte l'essence, mais au
contraire combien d'argent les gens ont dans leurs poches", a-t-il
expliqué.
En revanche, les citernes des maisons se trouvent à un niveau
historiquement bas, conclut le directeur de l'UPS.
ap/cer
Publié
Monsieur Prix n'y peut strictement rien
Samedi, le surveillant des prix avait révélé que de nombreuses personnes portaient plainte auprès de lui contre la cherté de l'essence.
Rudolf Strahm a précisé ne pas avoir de compétence en la matière et ne pourrait de toute façon pas faire grand-chose.
Le Bernois a rappelé qu'il n'est compétent que dans les domaines pour lesquels la commission de la concurrence a constaté que la concurrence ne fonctionnait pas. Or pour l'essence, ladite commission estime qu'elle fonctionne.
De toute manière, il n'existe guère de mesures efficaces en la matière car «le pétrole est un produit importé à 100%», notait encore le surveillant des prix.