Une fin d'année difficile en vue pour l'UBS
L'UBS devrait connaître un deuxième semestre encore difficile cette année, puis retrouver la rentabilité en 2009, selon son président Peter Kurer. Ce dernier n'exclut pas totalement l'idée de vendre la banque d'investissement.
Ce secteur constitue une composante essentielle de la réputation
du groupe, concède Peter Kurer. Mais l'UBS pourrait agir s'il
devenait clair qu'une cession apporterait plus d'argent aux
actionnaires, dit-il dans un entretien à la Basler Zeitung paru samedi.
Opération facilitée
Peter Kurer explique que la première banque suisse ne peut pas
se laisser influencer par les intérêts des autres acteurs
financiers. "On ne peut pas garder une banque d'investissement qui
serait bonne pour la place financière suisse mais mauvaise pour
l'UBS."
Le président du groupe souligne toutefois qu'aucune division n'est
à vendre pour l'instant, même si la séparation des trois secteurs
annoncée mardi dernier faciliterait les modalités d'une éventuelle
transaction future (voir ci-contre).
ats/dk
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Abandon de la banque intégrée
En poste depuis une centaine de jours à la tête de l'UBS, Peter Kurer a décidé d'abandonner le modèle de banque intégrée cher à son prédécesseur Marcel Ospel.
Le président de l'UBS a annoncé mardi un repositionnement de la grande banque, avec une scission en trois unités autonomes, dotées d'un pouvoir et d'une responsabilité accrus.
La mesure vise à donner davantage de souplesse afin de sortir des difficultés auxquelles l'UBS fait face depuis de longs mois.
L'UBS toujours dans les chiffres rouges
L'UBS a essuyé une perte nette de 358 millions de francs au 2e trimestre, contre un bénéfice net record de 5,55 milliards au terme de la même période de l'an passé.
L'UBS a ainsi bouclé le 1er semestre 2008 dans le rouge à hauteur de 11,89 milliards, après un bénéfice de 8,58 milliards à fin juin 2007.