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Le prix de l'électricité inquiète Berne

Les hausses massives du prix de l'électricité passent mal .
Les hausses massives du prix de l'électricité passent mal .
Les hausses massives des prix de l'électricité, qui pourraient atteindre 20% voire plus par endroits, inquiètent le Conseil fédéral. Il a appelé les entreprises concernées à corriger le tir. Faute de quoi, l'ouverture du marché risque d'être interrompue.

Le Conseil fédéral a débattu mercredi de l'évolution des tarifs
de l'électricité, à quatre mois de la première étape de la
libéralisation pour les grandes entreprises.

Il s'est dit préoccupé par les augmentations annoncées par
certains des quelque 900 fournisseurs de courant, puisqu'elles vont
frapper de plein fouet les personnes à revenu modeste ou moyen.

Rester compétitif

Pour lui, la compétitivité de l'économie suisse pourrait aussi
être remise en cause, a relaté mercredi le vice-chancelier de la
Confédération Oswald Sigg devant la presse. Et d'en appeler à la
responsabilité des fournisseurs envers les privés et les
entreprises: ils doivent revoir leurs tarifs et les corriger si
nécessaire.



La Commission fédérale de l'électricité (Elcom) pourra elle aussi
exiger des baisses en cas de renchérissements abusifs. Si aucune
correction n'est entreprise, la deuxième étape de la libéralisation
du marché de l'électricité n'a aucune chance de voir le jour, a
relevé Oswald Sigg.



Le PS et la Fédération romande des consommateurs ont déjà brandi
la menace du référendum (lire ci-contre).



Le peuple ne va accepter l'ouverture totale du marché que si les
augmentations sont mesurées et jugées acceptables.



ats/ant

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Libéralisation: menace de référendum

Dès 2009, les entreprises pourront choisir leur fournisseur de courant, dans un marché libéralisé. Le tour des petits clients, les ménages, viendra en 2014.

Or, cette deuxième étape de l'ouverture du marché de l'électricité est soumise au référendum facultatif et pourrait donc être contestée devant le peuple.

Mardi, le PS a menacé de lancer un référendum contre la deuxième étape de la libéralisation si la «majeure partie» des prix ne sont pas revus à la baisse.

S'il s'avère que les hausses des prix sont dues à la libéralisation, les Verts rejoindront les socialistes, a indiqué le secrétaire du parti écologiste Hubert Zurkinden.

Quant à la Fédération romande des consommateurs (FRC), si elle dit vouloir voir d'abord «comment le marché fonctionne», elle assure que le référendum n'est pas un tabou.