Le fabricant des célèbres briques plastiques, qui n'est pas coté en Bourse, a réalisé l'an passé un bénéfice net en hausse de 19%, à 9,9 milliards de couronnes (1,47 milliard de francs), le plus important jamais enregistré.
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Le chiffre d'affaires a lui bondi de 13%, à 43,7 milliards de couronnes, et le groupe indique avoir augmenté sa part de marché mondiale, malgré la pandémie de coronavirus qui a entraîné la fermeture temporaire des usines en Chine et au Mexique, causant une hausse des coûts de livraison.
Ouverture de 134 points de vente
Les ventes ont progressé partout dans le monde, notamment grâce à la hausse du commerce en ligne et le doublement des visites sur son site internet, ainsi que l'ouverture de 134 nouveaux magasins, dont 91 en Chine, où il entend élargir sa présence.
Malgré l'essor des ventes en ligne, le groupe basé à Billund dans l'ouest du Danemark prévoit d'ouvrir en 2021 120 magasins supplémentaires dont 80 en Chine, indique-t-il.
Outre ses produits classiques, qui restent parmi les plus vendus, Lego - contraction du danois "Leg godt", "joue bien" en français - mise sur le numérique et des expériences de jeu interactif avec des jouets connectés, mêlant ainsi construction et réalité augmentée. Lego souligne ainsi le succès de sa gamme "Super Mario" lancée en août.
Virages en 2017
Après une vaste restructuration en 2017, le groupe s'est lancé dans une cure de jouvence multimédia combinée à un virage vers le durable.
Avec ses briques quasi incassables et réutilisables à l'envi, Lego est synonyme de longévité, mais promet désormais d'assurer l'essentiel de sa production avec des matériaux 100% durables d'ici 2030.
En outre, le fabriquant de jouets mène un vaste plan pour atteindre la neutralité carbone dans ses opérations de fabrication d'ici 2022, en tournant notamment très progressivement la page des sachets en plastique, remplacés par du papier recyclable.
ats/vajo