La Bourse suisse a clôturé en nette baisse vendredi. L'indice
SMI (Swiss Market Index) des principales valeurs a perdu 1,53% à
6976,59 points, le SPI (Swiss Performance Index) 1,49% à 5857,78,
et le SLI (Swiss Leaders Index) 1,97% à 1040,82.
Le marché a été affaibli par les grandes banques UBS et CS, qui
ont suivi la tendance négative des autres valeurs financières
européennes. Les données conjoncturelles sur le marché du travail
aux Etats-Unis ont aussi pesé sur le négoce (lire ci-contre).
Baisse des marchés européens
La Bourse de Paris a clôturé sur une nouvelle forte baisse
vendredi, l'indice CAC 40 abandonnant 2,49% à 4196,66 points après
avoir déjà lâché 3,22% jeudi.
La Bourse de Londres a également terminé en forte baisse vendredi,
l'indice Footsie-100 perdant 2,26% à 5.240,70 points, soit un
troisième recul de plus de deux points de pourcentage en trois
séances.
Même phénomène à Francfort, où le Dax a terminé en baisse de 2,42%
à 6.127,44 points. Jeudi la place allemande avait déjà cédé près de
3%.
Wall Street à l'équilibre
La Bourse de New York a fini à l'équilibre vendredi, un regain
d'intérêt pour les valeurs financières en fin de séance permettant
de regagner le terrain perdu: le Dow Jones a gagné 0,29% tandis que
le Nasdaq perdait 0,14%.
afp/ant
Très mauvais chiffres du chômage américain
Vendredi, le chômage américain a bondi à son plus haut niveau en cinq ans en août aux Etats-Unis, à 6,1% de la population active contre 5,7% en juillet, tandis que l'économie supprimait 84'000 emplois, licenciant pour le huitième mois consécutif.
Le chômage américain est ainsi revenu à son plus haut niveau depuis septembre 2003.
Panique à Moscou
A Moscou, la Bourse russe s'est laissée aller à la panique, affolée comme ses pairs par l'atrophie de la conjoncture mondiale, qui se conjugue dans son cas avec la dégradation des relations économiques avec l'Occident depuis le début de la crise en Géorgie.
Résultat: l'indice RTS a terminé la journée en baisse de 3,76%. L'indice russe est ainsi retombé à son plus bas niveau depuis deux ans, à 1469,15 points, et le temps où les analystes pronostiquaient un RTS à 3000 points à la fin de l'année paraît bien loin.