La FCC estime que Huawei pose "un risque inacceptable" pour la sécurité nationale, de même que les autres groupes chinois d'équipements de télécommunications ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology.
"Les Américains comptent plus que jamais sur nos réseaux pour travailler, aller à l'école ou accéder aux soins de santé et nous devons avoir confiance en des communications sûres et sécurisées", a commenté la présidente par intérim de la FCC.
Accusé d'espionnage
Cette décision s'inscrit dans la lignée de celles prises par le précédent gouvernement. Elle douche les espoirs du fondateur et patron de Huawei Ren Zhengfei, qui avait appelé en février le gouvernement Biden à "une politique d'ouverture".
Le mastodonte des télécommunications est depuis quelques années au centre de la rivalité sino-américaine, sur fond de guerre commerciale et technologique entre les deux premières puissances mondiales. Huawei s'était retrouvé dans le collimateur de l'ex-administration Trump, qui l'a accusée, sans toutefois apporter de preuves, d'espionnage potentiel au profit de Pékin.
L'entreprise avait déjà été en 2019 placée sur une liste noire par les Etats-Unis, qui avaient interdit aux entreprises américaines de leur vendre des technologies "made in USA", telles que les semi-conducteurs et d'autres composants pourtant indispensables à ses produits, invoquant des problèmes de sécurité nationale.
afp/lan