En 2018, le réassureur zurichois avait déjà décidé de ne plus fournir de couverture des risques aux entreprises qui réalisent plus de 30% de leur activité dans le charbon thermique dans toutes leurs lignes de métiers.
A compter de 2023, ce seuil sera encore progressivement réduit jusqu'à parvenir à une sortie complète du charbon thermique d'ici 2030 dans les pays de l'OCDE et d'ici 2040 pour le reste du monde, précise le communiqué publié mardi.
Autres objectifs "verts"
Le groupe, à la tête d'un vaste portefeuille de placements, s'est également engagé à réduire la part des actions et obligations dans des entreprises à forte intensité carbone mais aussi à accroître le poids des obligations vertes. L'objectif est d'arriver à un portefeuille d'investissement à zéro émission de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Le groupe s'engage aussi à accroître ses investissements dans les infrastructures renouvelables de 750 millions de dollars. Il souhaite aussi étendre l'exposition aux obligations vertes, sociales et durables à 4 milliards de dollars d'ici la fin 2024, contre 2,6 milliards de dollars fin 2020.
Le groupe qui s'approvisionne à 100% en énergies renouvelables depuis 2020 pour ses propres besoins, vise également entre autres à réduire sa trace carbone dans les déplacements de ses collaborateurs. Pour éviter de revenir au niveau d'avant pandémie, il s'est fixé un objectif de 30% de réduction des émissions sur les voyages aérien, en prenant l'année 2018 comme base de référence.
agences/cab