L'exercice, mené par le président du géant bancaire suisse Axel Weber, a été bouclé en ligne en un peu moins d'une heure. Plus de 16'000 actionnaires ont donné leurs instructions via un mandataire indépendant. Ils représentaient 2,15 milliards d'actions sur un total de 3,86 milliards.
Les salaires et autres bonus des cadres dirigeants d'UBS n'ont pas fait de remous cette année. L'an dernier, Ethos avait refusé le rapport sur les rémunérations. Celui-ci a été approuvé à 85,7%, soit un peu mieux qu'en 2020 (84,6%).
Tant la rémunération variable de la direction générale a été acceptée (84,8%), que la décharge aux organes dirigeants (91,4%). La proposition de dividende a été également plébiscitée (99,6% de oui). Le procès en appel pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France, dont le verdict est prévu pour septembre, n'a pas été évoqué.
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"Pleine confiance" à Ralph Hamers
Axel Weber a assuré que le directeur général Ralph Hamers jouissait "de la pleine confiance du conseil d'administration dans la gestion de notre entreprise", malgré la réouverture en décembre 2020 par la justice néerlandaise d'une enquête sur la banque ING pour blanchiment d'argent, un tribunal des Pays-Bas ayant demandé au ministère public d'enquêter sur le rôle de l'ancien patron de l'établissement.
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Axel Weber a par ailleurs été réélu pour un mandat d'un an, qui devrait être le dernier pour celui qui est à la tête de l'organe depuis dix ans. Dans une présentation aux actionnaires publiée dans le cadre de l'AG, il est écrit que la succession du président est prévue pour 2022 et que la recherche d'un ou d'une candidate a commencé début 2021. Tant Axel Weber que Ralph Hamers sont impliqués dans le processus.
ats/vic