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Bourses mondiales: envolée des marchés

Les marchés boursiers ont évité un effondrement général.
Après s'être effondrées, les bourses repartent à la hausse.
Les marchés boursiers affichaient de fortes hausses mardi en attendant les résultats de l'élection présidentielle américaine. Les Bourses mondiales anticipent une victoire d'Obama, largement en tête dans les sondages.

A Wall Street, la Bourse de New York a terminé en forte hausse:
le Dow Jones a gagné 3,28% et le Nasdaq 3,12%. A l'heure de clôture
de la plupart des places européennes, les marchés européens ont
également rebondi.

Zurich plus mesurée

Paris a gagné 4,62%, Londres 4,42%, Francfort 5,0%, Milan 6,86,
et Madrid 5,36. Zurich s'est montrée plus mesurée, prenant tout de
même 2,66%.



«Les volumes (de titres négociés) restent faibles», tempère
cependant Wilfried Beau, gérant d'actions chez Meeschart Gestion
Privée, pour qui «les investisseurs se montrent attentistes» avant
la conclusion de l'élection présidentielle américaine.



Plus tôt dans la journée, Tokyo avait terminé en hausse de 6,27%,
une tendance qui était cependant exacerbée par la faiblesse du
volume des échanges. Hong Kong a gagné 0,28%, tandis que Shanghai a
cédé 0,76%.



Marchés financiers et responsables politiques anticipent aussi une
baisse des taux directeurs jeudi de la Banque centrale européenne
et de la Banque d'Angleterre afin de soutenir la croissance. En
Australie, la banque centrale a baissé dès mardi son principal taux
d'intérêt de trois quarts de points à 5,25%.

L'euro se raffermit

Sur le marché des changes, l'euro se raffermissait nettement
face au dollar. Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), l'euro s'échangeait à
1,3023 dollar, contre 1,2643 dollar lundi, même si les analystes
estiment que dans un contexte de récession mondiale, le billet vert
devrait retrouver une position de valeur refuge.



ats/cht

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Le pétrole en forte hausse

Les prix du pétrole étaient en forte hausse mardi soir, après avoir continué de chuter en matinée.

L'échéance décembre sur le brut US gagnait plus de 10% vers 18h20 (heure suisse), à 70,74 dollars. Le Brent progressait lui de 10,7% à 67 dollars le baril.

La volonté des pays de l'Opep à effectivement réduire la production comme annoncé le mois dernier semble à l'origine de ce redressement.

Selon des sources du secteur, l'Arabie saoudite a déjà réduit sensiblement ses livraisons. Selon l'une des sources, elle a réduit ses exportations de quelque 900'000 barils par jour (bpj) par rapport à un pic atteint en août.

Le marché était auparavant en baisse dans la matinée, anticipant de la part des raffineurs une baisse de la production pour s'adapter à une demande en recul pour cause de crise économique et financière.