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Quelque 450 licenciements prévus après la fusion entre UPC et Sunrise

UPC et Sunrise sont désormais des filiales de Liberty Global. [Keystone - Manuel Lopez]
Quelque 450 licenciements prévus après la fusion entre UPC et Sunrise / Le 12h30 / 1 min. / le 26 avril 2021
Dans le cadre de la réduction de personnel annoncée en janvier suite à leur fusion, les groupes UPC et Sunrise prévoient de licencier environ 450 salariés. Cela correspond à 13,5% de l'effectif total de 3350 équivalents temps plein.

"Il y aura environ 300 licenciements pour l'année en cours et l'entreprise prévoit 150 licenciements en 2022", a fait savoir l'opérateur de télécommunications lundi dans un communiqué. Il précise que quelque 150 postes supplémentaires seront supprimés dans le cadre de fluctuations naturelles d'ici fin 2022.

Personnel informé d'ici fin mai

L'entreprise assure que la majeure partie des collaborateurs concernés par un licenciement cette année devrait être informée d'ici fin mai. "Nous prévoyons environ 200 suppressions de postes en 2022: 150 sous forme de licenciements principalement dans les secteurs Finance, IT et Technology et environ 50 liées à la rotation du personnel".

Plan social élaboré avec Syndicom

Un plan social élaboré avec le syndicat Syndicom et deux représentations du personnel prévoit, outre l'indemnisation financière des salariés touchés, un programme de réinsertion professionnelle ainsi que la mise à disposition d'un fonds de 2,5 millions de francs pour des "mesures transitoires individuelles".

Grâce aux mesures annoncées, l'entité fusionnée espère "acquérir la structure et la flexibilité nécessaires pour se positionner en tant que champion national" de la branche.

Coupes inférieures aux prévisions

Bien que considérable, la suppression de 600 emplois est relativement modeste si l'on considère qu'en janvier, Sunrise UPC avait articulé un chiffre de "moins de 30%" des effectifs.

UPC Suisse et son propriétaire britannique Liberty Global ont finalisé à mi-novembre 2020 l'acquisition de Sunrise, au terme d'une offre valorisant le second opérateur helvétique à 6,8 milliards de francs.

ats/oang

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