Au début de l'année, le baril de Brent se vendait à moins de 50 dollars. Aujourd'hui, il flirte avec les 75 dollars, une première depuis deux ans et demi.
Les économies mondiales se remettent de la pandémie et tournent à plein régime, la demande est forte, et l'offre pas suffisante. Cette hausse a bien sûr une incidence sur le prix des carburants à la pompe. Un impact que relativise Martin Stuckly, d'Avenergy, la faîtière des importateurs de carburants en Suisse: "Le pétrole représente seulement 30% du prix des carburants à la pompe. Il y a aussi les taxes et le coût du transport."
Près de 30 centimes de plus au litre
Quelle que soit la répartition des coûts, les carburants ont retrouvé un niveau élevé et ne vont pas baisser de sitôt.
Cet été en tout cas, il faudra consacrer un budget plus important pour les kilomètres parcourus en voiture que l'été dernier. Le sans plomb 95 s'affichait en moyenne à 1,38 franc le litre. Aujourd'hui, il s'écoule à 1,65 franc.
Virginie Langerock/ebz