Six mois après l'entrée en force du Brexit, la City semble résister. Et cela notamment grâce aux titres d'entreprises suisses à nouveau négociés outre-Manche.
En juin 2019, face au piétinement des discussions sur l'accord-cadre, Bruxelles décide la fin de l'équivalence boursière et les actions européennes ne peuvent plus être négociées en Suisse. Le Conseil fédéral riposte: il n'est plus possible non plus de négocier les actions d'entreprises suisses sur les grandes places européennes.
Mais depuis le début de l'année, Londres est sorti du l'Union européenne et elle a réglé ses relations bilatérales avec Berne. Notamment une équivalence boursière. Et en conséquence, le mois dernier, la valeur quotidienne des actions échangées à Londres a surpassé celle des plate-formes installées à Amsterdam, selon les chiffres révélés par le site Bloomberg.
Situation tout de même difficile
Cette bonne nouvelle ne doit cependant pas faire oublier la situation difficile dans laquelle se trouve la City, autrefois loin devant ses concurrentes européennes. L'accord sur le Brexit ne règle en effet pas la question des services financiers et Londres doit désormais batailler pour rester attractive sur le long terme
Romain Bardet/jpr