Le groupe horloger Rolex va fermer son usine du Locle, après 50 ans d'activités. A la place, Tudor (qui appartient à Rolex) construit une nouvelle usine en collaboration avec le fabricant de mouvements Kenissi. Les employés de Rolex auront donc le choix de travailler dans l'une des nouvelles unités ou être mutés vers un autre site de l'enseigne à couronne jaune.
Syndicat rassuré mais attentif
En mai, un processus de consultation a eu lieu durant un mois avec Unia. Le syndicat estime que les craintes et revendications des salariés ont été entendues. Dans La Matinale de dimanche, Silvia Locatelli, secrétaire syndicale pour le canton de Neuchâtel, tient tout de même à nuancer cette notion de choix: une personne qui habite dans la région du Locle et qui souhaite continuer chez Rolex devra se déplacer par exemple jusqu'à Bienne. Unia compte continuer à suivre l'évolution de la situation.
La construction des nouvelles unités devrait être terminée en fin d'année. Le nombre d'emplois passera à 200 et l'entreprise pourrait à terme en accueillir jusqu'à 400.
Célia Bertholet/lan