"ITA peut décoller", a affirmé le président de l'ENAC, Pierluigi Di Palma, dans un communiqué, espérant que "la nouvelle compagnie nationale de référence contribuera au redémarrage du secteur", ce qui aiderait "de manière décisive à surmonter les difficultés causées par la crise de la pandémie".
La nouvelle compagnie, qui disposera d'une cinquantaine d'appareils, pourra débuter ses vols le 15 octobre.
Cette annonce intervient alors que l'Etat italien a formellement approuvé fin juillet l'injection de 700 millions d'euros (751 millions de francs) de fonds publics dans ITA.
Nouvelles levées de fonds
Après cette injection initiale de 700 millions en 2021, ITA devrait bénéficier de deux autres augmentations de capital en 2022 et 2023, portant le total à 1,35 milliard d'euros.
L'ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte avait prévu au total 3 milliards d'euros de fonds publics pour soutenir le groupe succédant à Alitalia.
La marque Alitalia en vente
Les services au sol et la maintenance d'Alitalia seront vendus séparément, par le biais d'appels d'offres publics, comme l'avait réclamé Bruxelles, mais ITA pourra y participer aux côtés d'autres investisseurs.
La marque Alitalia sera également mise en vente lors d'un appel d'offres public afin de satisfaire les exigences de l'Union européenne.
Alitalia, qui a cumulé des pertes de 11,4 milliards d'euros entre 2000 et 2020, a dû être placée sous tutelle de l'administration publique en 2017. Depuis cette date, le gouvernement a cherché en vain des repreneurs.
ats/gma