Depuis l'annulation, début 2020, du salon de l'automobile, les halles de Palexpo n'avaient pas connu de grande manifestation, si ce n'est l'accueil d'un centre de vaccination... La 19 édition de l'EPHJ, qui se tient du 14 au 17 septembre 2021, annonce la renaissance du centre de congrès.
"Absent de la scène des salons professionnels en raison de la pandémie, l'EPHJ est le premier événement de cette ampleur à ouvrir ses portes en Suisse depuis le début de la crise sanitaire", font remarquer les organisateurs mardi dans un communiqué.
Diversification du secteur
Outre des maisons d'horlogerie, les sociétés participantes sont aussi des fournisseurs des secteurs de la joaillerie, du médical et de la microtechnique. "Ce qui confirme la tendance actuelle d'une diversification médicale pour les fournisseurs de tradition horlogère et microtechnique, grâce à leurs compétences de haute précision", explique l'EPHJ.
Sur les 530 exposants présents, 25% viennent de l'étranger, dont 15% de France, 4% de l'Allemagne et 3% de l'Italie. "Au total 13 pays sont représentés", souligne le salon.
Au niveau national, ce sont les cantons de Neuchâtel, du Jura, de Berne, Genève, Vaud et Zurich qui sont les plus représentés.
Vers la fin des mauvais jours
"Nous voulions que l'EPHJ soit un marqueur fort de la relance économique en sortie de crise. Nous savions que nous n'aurions pas une édition comme les précédentes, qui ont rassemblé plus de 800 exposants et 20'000 visiteurs. Mais le niveau de participation à cette 19e édition répond à tous nos espoirs", souligne Alexandre Catton, directeur du salon.
Nombre de participants à l'EPHJ ont vu leurs recettes s'effondrer en 2020, car l'industrie horlogère suisse, leur principal débouché, a été très affecté par la pandémie de coronavirus. Certaines entreprises ont dû se résoudre à se séparer d'une partie de leurs collaborateurs ou à se déclarer en faillite.
Les exportations horlogères helvétiques ont chuté de plus de 20% en 2020. Cependant les fabricants de garde-temps retrouvent peu à peu des couleurs depuis le début de l'année, grâce à un regain de demande dans des pays comme la Chine et les Etats-Unis.
ats/ami