Porté ces dernières années par le succès de ses franchises (Star Wars, Harry Potter...) et son fort développement en Chine, le fleuron scandinave avait déjà affiché de très bonnes performances l'an dernier malgré la pandémie.
Le groupe familial explique désormais tourner à plein régime avec la réouverture de tous ses magasins avec l'assouplissement des restrictions anti-Covid à travers le monde.
Bond de 46% du chiffre d'affaires
Le bénéfice net semestriel, déjà à des niveaux élevés, s'est envolé à plus de 6,3 milliards de couronnes (918 millions de francs). Le chiffre d'affaires a lui bondi de 46%, à 23 milliards de couronnes (3,35 milliards de francs), précise le groupe basé à Billund dans l'ouest du Danemark.
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Cette flambée des ventes devrait toutefois se calmer quelque peu par la suite, lorsque les consommateurs reviendront "à des habitudes d'achats pré-pandémiques", selon le PDG Niels B. Christiansen.
Numéro un du jouet en 2020, selon le cabinet d'analyse de marché Statista, devant les japonais Bandai Namco et les américains Mattel et Hasbro, Lego a été fondé en 1949 par le Danois Ole Kirk Christiansen. Son nom est une contraction du danois +joue bien+ (+Leg godt+).
Au cours du semestre, 60 nouvelles boutiques ont été ouvertes, dont 40 en Chine, portant à 737 le nombre total des magasins dans le monde, dont près de 300 sur le marché chinois.
Proche du crash en 2003
Après des difficultés dans les années 2000 (chute de 30% des ventes en 2003 et un millier de licenciements à la clé), le groupe familial, toujours aux mains des héritiers du fondateur et non coté en Bourse, s'était redressé en misant notamment sur les franchises et les films, dont Lego Batman ou Ninjago.
Le groupe mène actuellement d'importants investissements pour rendre ses fameux jouets en plastique plus durable. Les briques devraient être faites de matériaux durables d'ici 2030.
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ats/cab