C'est nettement plus que les 296 millions de francs investis au premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l'institut d'émission. Mais le volume des interventions varie fortement.
A la fin de l'année dernière, la banque centrale helvétique était ainsi intervenue à hauteur de 8,7 milliards pour protéger la devise nationale d'un renchérissement trop important dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Dans le contexte de la crise mondiale provoquée par le Covid-19, elle avait acheté des devises étrangères pour 110 milliards de francs sur l'ensemble de 2020.
Franc trop cher
La BNS clame régulièrement que le franc, valeur refuge prisée par les investisseurs, est trop cher. Lors de sa dernière annonce de politique monétaire le 23 septembre, elle avait rappelé rester "disposée à intervenir au besoin sur le marché des changes afin d'atténuer les pressions à la hausse" sur la monnaie nationale. Pour la banque centrale, la monnaie helvétique reste en effet à "un niveau élevé".
Depuis le début de l'année, le franc s'est raffermi vis-à-vis de l'euro, ce qui renchérit les produits helvétiques exportés vers la zone euro. Alors qu'il s'était relâché jusqu'à 1,1152 franc pour un euro début mars, la monnaie suisse s'est depuis nettement renchérie, atteignant 1,0696 mi-août en pleine vague estivale de coronavirus et de propagation du variant Delta.
Actuellement, la paire de devises se négocie à 1,0840 franc pour un euro.
ats/jpr