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Plongée inédite dans les mines géantes du bitcoin au Kazakhstan

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Plongée inédite dans les mines géantes du bitcoin au Kazakhstan / L'actu en vidéo / 33 sec. / le 19 octobre 2021
Le Kazakhstan est désormais le deuxième plus gros mineur de bitcoin au monde, juste derrière les Etats-Unis. La Chine a interdit fin septembre toutes les cryptomonnaies, laissant la voie libre à son immense voisin d’Asie centrale, nouvel eldorado de la cryptomonnaie.

L’un des plus gros complexes de minage au monde se trouve au Kazakhstan, près de la ville d’Ekibastouz. Sur place, huit hangars abritent quelque 50'000 machines de minage, alimentées directement par la centrale à charbon locale, pour l’équivalent de la consommation d’une ville d’environ 100'000 habitants.

La RTS a pu visiter ce complexe, qui a ouvert ses portes pour la première fois à un média étranger.

Pourquoi le Kazakhstan?

Cet immense pays d’Asie centrale, très peu peuplé et dont le sol regorge de ressources naturelles, accueille environ 18% de l’activité mondiale et se classe ainsi derrière les États-Unis (35%), mais devant la Russie (11%), selon un récent rapport de l’Université de Cambridge.

La Chine a disparu du classement depuis que le pays a décidé d’interdire le minage et tout commerce de cryptomonnaies. Fin 2020, la Chine contrôlait pourtant plus de 60% du minage mondial de bitcoin.

Comme le précise Alan Doriyev, président de l’association des mineurs de bitcoin kazakhe, plusieurs facteurs expliquent cette industrie florissante, dont l’électricité bon marché et le climat frais des steppes, idéal au bon fonctionnement des machines de minage.

L’un des plus gros complexes de minage au monde au Kazakhstan, près de la ville d’Ekibastouz, abrite plusieurs dizaines de milliers de machines de minage. [RTS]
L’un des plus gros complexes de minage au monde au Kazakhstan, près de la ville d’Ekibastouz, abrite plusieurs dizaines de milliers de machines de minage. [RTS]

Une industrie à fort impact écologique

Reste que ce boom du bitcoin au Kazakhstan ne se fait pas sans difficultés: le réseau électrique est sous pression et le pays atteint ses limites d'électricité disponible, forçant les autorités à ne plus octroyer de nouveaux permis de minage.

De plus, l'origine de cette électricité laisse un goût amer en plein combat planétaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, puisque 80% de la production électrique kazakhe provient de centrales à charbon, très polluantes.

Marc Gagliardone/iar

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