Un bitcoin ne valait pourtant "que" 26'000 francs au 1er janvier 2021. À ce moment-là, il s'agissait déjà d'un record, et peu de monde pouvait alors suspecter que sa valeur allait plus que doubler.
C'est pourtant bien ce qu'il s'est passé. En avril, la cryptomonnaie a dépassé les 58'000 francs. Cette envolée est alors suivie d'un des plus gros krach de son histoire. Mais en novembre, nouveau pic. Le bitcoin a atteint cette fois 61'000 francs, record absolu, avant de retomber à 44'000 francs, sa valeur actuelle.
Enthousiasme et effets d'annonces
Ces performances boursières s'expliquent en partie par la bonne forme générale des marchés financiers. Mais les annonces liées aux cryptomonnaies se sont aussi multipliées au fil des mois. Par exemple, le pic de valeur du bitcoin en avril a coïncidé avec l'introduction en bourse de la plateforme d'achats de cryptomonnaie "Coinbase".
Et les tergiversations des personnalités milliardaires comme Elon Musk, à travers notamment ses prises de paroles sur Twitter, ont contribué à faire fluctuer la devise virtuelle, celle-ci se renforçant et s'affaiblissant au gré des annonces.
Prise de conscience?
Par conséquent, les spécialistes peinent à prévoir comment ce secteur volatil va se comporter en 2022. À ce stade, il n'est pas possible d'avoir de certitudes, mais la tendance est plutôt négative.
En effet, la valorisation des actifs financiers est, plus que jamais, totalement dé-corrélée de l'économie réelle. Une éventuelle prise de conscience, voire une crise, pourrait mettre un coup d'arrêt à la course effrénée des marchés, et entraîner les cryptos dans leur sillage.
Cynthia Racine/jop