Avec la baisse des demandes liées au Covid, Roche prévoit un ralentissement en 2022

En 2021, le bénéfice d'exploitation (Ebit) de Roche a augmenté de 1,7% pour atteindre 21,9 milliards de francs, alors que le bénéfice net s'est érodé de 1%, à 14,9 milliards de francs.

Outre la forte demande de tests pour le Covid-19, le groupe a profité des nouvelles prescriptions de médicaments tels que Hemlibra, contre l'hémophilie, et Tecentriq, un traitement contre le cancer, qui ont compensé la baisse des ventes de médicaments anticancéreux plus anciens.

La performance d'ensemble s'inscrit dans le bas des attentes moyennes formulées par les analystes, comme de la feuille de route brossée par la direction du groupe. Le conseil d'administration proposera aux actionnaires un dividende agrémenté de 20 centimes à 9,10 francs, détaille le compte-rendu diffusé jeudi.

Une baisse des ventes annoncée

Pour l'exercice entamé, Roche a prévenu que la croissance de ses ventes ralentirait, en prévision d'une baisse de la demande pour les traitements et tests du Covid-19. Le groupe rhénan a précisé que ses ventes annuelles resteraient stables ou augmenteraient au mieux de 5% à changes constants, soit bien moins que la croissance de 9% affichée l'année dernière.

Roche prévoit que les ventes de médicaments et de l'activité de diagnostic diminueront d'environ 2 milliards de francs, pour atteindre 5 milliards de francs, une annonce qui fait immédiatement reculer le titre en Bourse.

Pour l'instant, la demande pour les tests antigéniques et les tests PCR pour détecter le Covid-19 reste forte mais le directeur général de Roche Severin Schwan a dit s'attendre, lors d'un entretien avec des journalistes, à un ralentissement lors du deuxième trimestre.

boi avec les agences