"L'accord est temporairement suspendu dans l'attente de détails concernant les calculs selon lesquels les faux comptes et les spams représentent effectivement moins de 5% des utilisateurs", a déclaré l'homme d'affaires sur la plateforme, où il compte près de 93 millions d'abonnés.
Il a ensuite réitéré son engagement à acquérir le réseau social, mais le marché s'interrogeait sur ses intentions réelles.
Ces déclarations se sont fortement répercutées en Bourse où l'action a commencé par plonger de 25% dans la foulée de l'annonce de la suspension avant de limiter ses pertes en abandonnant environ 13% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de Wall Street.
Rachat à 44 milliards
Le conseil d'administration du réseau social avait accepté fin avril l'offre de rachat de 44 milliards de dollars proposée par Elon Musk.
L'homme d'affaires a promis de débarrasser Twitter des spams, d'authentifier les utilisateurs et de renforcer la transparence sans préciser comment il comptait mettre en oeuvre ce projet.
L'entreprise a indiqué début mai, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, compter en moyenne 229 millions d'utilisateurs quotidiens dit monétisables, c'est-à-dire exposés à de la publicité. Elle avait estimé à cette occasion que moins de 5% d'entre eux étaient des spams ou de faux comptes.
En plus de sa volonté de combattre les spams, Elon Musk a affirmé vouloir faire de Twitter un bastion de la liberté d'expression et s'est dit prêt à réintégrer l'ancien président américain Donald Trump, dont le compte a été suspendu définitivement après l'attaque du Capitole en janvier 2021.
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agences/lan