Le chiffre d'affaires de l'exercice clos fin mars s'est inscrit à un peu plus de 19,7 milliards de francs, un bond de 46% sur un an, un résultat qualifié de "record", indique vendredi le groupe Richemont, dont le siège social est à Bellevue (GE).
Le bénéfice net s'est amélioré de 61% à plus de 2 milliards de francs. Que ce soit pour les bijoux, la division joaillerie ou l'horlogerie, qui comprend Vacheron Constantin, tous les indicateurs sont au beau fixe.
Au-delà des niveaux d'avant-crise
Par rapport à son exercice 2019-2020, période très affectée par la pandémie, les ventes se sont inscrites en hausse de 35%, dépassant ainsi nettement ses niveaux d'avant-crise.
Les chiffres du jour n'ont toutefois pas été du goût des investisseurs, déçus par une rentabilité jugée décevante. A 11h50, le titre Richemont chutait de 12,2% à 92,82 francs, essuyant de loin la plus lourde perte parmi les valeurs clés regroupées au sein du SMI, qui lui s'étoffait de 0,48%.
139 millions pour une voiture
Après deux ans de crise du coronavirus et la guerre en Ukraine, les biens de luxe ont le vent en poupe. Une Mercedes de 1955 a été vendue début mai pour 139 millions de francs, record mondial absolu pour une voiture aux enchères.
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Le 9 mai, c'était un portrait de Marilyn Monroe peint par Andy Warhol qui a été acheté pour la somme de 190 millions de francs, nouvelle oeuvre d'art du XXe siècle la plus chère jamais vendue lors d'enchères publiques.
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Limiter les risques financiers
Sans parler du "Raptor", ce squelette d'un dinosaure de plus de trois mètres de long, adjugé pour 12 millions de francs.
Marché de l'art, luxe, ce type de biens, tangibles et physiques, s'arrachent aujourd'hui. Les investisseurs cherchent de tels placements, pour limiter les risques liés à l'inflation ou aux fluctuations des Bourses.
Sujet radio: Dominique Choffat
Adaptation web: mh avec ats