"Les prix moyens sur un panier représentatif de ce que consomment les Suisses ont augmenté en une année en moyenne de 2,5%", explique Pascal Jeannerat, interrogé dans le Point J. La plus forte hausse concerne les énergies. Ainsi, le mazout a augmenté de 75%, le diesel de 28% et le sans plomb de 25%.
"On voit que tout ce qui est relié aux ressources fossiles augmente aussi. Par exemple les meubles de jardin (+15%), qui sont en plastique et importés de l’étranger, ou le billet d’avion (+54%), fortement lié au prix du carburant", détaille le journaliste.
Qui est le plus touché dans la population suisse ? "Celles et ceux qui sont très exposés à des dépenses de carburant de transport en voiture individuelle, également les entreprises pour leurs livraisons, la distribution, la logistique", analyse Pascal Jeannerat.
Les populations et les entreprises dans les régions périphériques, qui sont très dépendantes de la circulation automobile, sont particulièrement frappées par l’inflation.
"L’automobile, aussi, est plus chère", ajoute Pascal Jeannerat. "Les gens qui veulent acheter une voiture devront peut-être attendre davantage et payer un peu plus, y compris pour une voiture d’occasion."
Quels autre secteurs sont également touchés? Qu'est-ce que la 'cheapflation'? Quelle est la tendance à venir?
Juliane Roncoroni et l'équipe du Point J