En avril, un tableau de Michel-Ange représentant la Sainte Famille et conservé à la galerie des Offices de Florence a été acquis par une collectionneuse romaine pour l'équivalent de 140'000 euros.
Il ne s'agit pas de l'original, mais d'une copie numérique parfaite. Un exemplaire unique, infalsifiable et authentifié par le système de la blockchain similaire à celui des cryptomonnaies.
Contrôle des droits de reproduction
La copie du tableau de Michel-Ange et sa vente aux enchères ont été autorisées par la direction du musée florentin. L'institution y voit un moyen d'obtenir des revenus supplémentaires. Au total, dix-sept chefs d'oeuvre des Offices - dont la Naissance de Vénus de Botticelli - devraient avoir des avatars numériques.
Le ministère de la Culture italien a toutefois décidé d'intervenir et de bloquer provisoirement les opérations. Il estime que sans règles précises, l'Etat risque de perdre le contrôle des droits de reproduction des oeuvres d'art.
Eric Josef/asch