Pour la grande majorité de ces PME de la micromécanique, il est devenu extrêmement difficile de trouver des employés. Une pénurie de bras qui a cependant été anticipée par certaines d'entre elles, comme pour Affolter Group, dans le Jura bernois.
Ici, les apprentis peuvent se former dans six entreprises différentes. Des formations jugées plus séduisantes, et c'est un pari gagnant.
"Il y a 15 ans, c'était 3 ou 4 apprentis qu'on trouvait à grand-peine et aujourd'hui, si on prend tous les apprentis dans toutes les entreprises du réseau filière formation polymécanicien, on a entre 30 et 40 apprentis, donc dix fois plus", explique Nicolas Curty, membre de la direction d'Affolter Group.
De la formation à l'engagement
L'entreprise peut donc profiter de ce retour d'apprentis pour les engager directement à la fin de leur formation. "On essaie d'engager tous nos apprentis si possible et on a un taux de réussite de 70 à 80%", détaille Nicolas Curty.
Face au manque de main d'oeuvre, d'autres PME sont aussi prêtes, par exemple, à engager des informaticiens qui feront entre trois et quatre jours de télétravail.
Car même si les robots sont de plus en plus présents, les besoins en personnel qualifié ne faiblissent pas.
Nicolas Rossé/ther