"Il y a des gens qui font des photocopies de lettres manuscrites et les personnes âgées pensent que quelqu’un écrit uniquement pour elles", illustre Francisco Hernandez, qui dirige la section romande de Bestag, une entreprise qui aide à choisir les meilleurs courtiers. Ainsi, il souligne qu'à la réception d'un flyer, il faut "essayer de savoir si la personne derrière est véritablement qualifiée ou si elle est simplement gentille dans son message".
Pour que la vente d'un bien immobilier se déroule dans de bonnes conditions, Francisco Hernandez conseille d'être épaulé par un intermédiaire de proximité: "Que la personne soit locale et qu’elle ait fait des ventes par le passé dans votre région, qu’elle soit recommandée par quelqu’un de proche qui a fait une vente, c’est déjà une bonne chose", explique-t-il.
Prendre des précautions
La mère d’une habitante de la Riviera qui voulait vendre sa maison a failli faire les frais d'un mauvais choix d'intermédiaires. De premiers courtiers lui ont proposé 130'000 francs de moins que ceux qui connaissaient mieux sa région.
Sa fille prodigue donc quelques conseils: "Avoir quelqu’un en face qui reste très professionnel et qui ne nous entraîne pas dans un jeu émotionnel, soit en nous attirant vers des peurs, soit en nous prenant sous son aile en disant: 'je vais m’occuper de tout, tout va bien se passer, vous n’aurez rien à gérer.' Et c’est ce que j’ai beaucoup aimé dans les trois courtiers que nous avons vus par la suite. Automatiquement, ils ont pris des photos le jour de la visite et ont créé un dossier qu’ils ont envoyé à ma maman, en montrant déjà ce qu'allait être le dossier de vente. Tout de suite, cela donne confiance qu’on puisse aboutir à un contrat."
A noter que la pression sur le marché de l'immobilier devrait légèrement fléchir, en raison de l'augmentation des taux hypothécaires ces dernières semaines.
Dominique Choffat/ami