La contribution du coeur de métier Innovative Medicines s'est contractée de 1% à 10,46 milliards, quand les génériques et biosimilaires de Sandoz ont rapporté 2,32 milliards, en baisse de 3%.
Le bénéfice net de base, soit ajusté de tout facteur jugé non récurrent, s'est affaissé de 8% à 3,43 milliards. La disparition de la contribution à la performance du concurrent Roche a accentué la chute du résultat net, de 41% à 1,7 milliard, explique un communiqué diffusé mardi.
Rentabilité nette supérieure
La performance s'inscrit peu ou prou dans le cadre des projections des analystes consultés par AWP, qui articulaient en moyenne des revenus de 12,98 milliards au niveau du groupe, dont 10,56 milliards en provenance des préparations originales et 2,27 milliards de la part de Sandoz. La rentabilité nette s'avère supérieure aux 3,36 milliards escomptés.
La direction reformule quelque peu ses ambitions pour l'ensemble de l'année en cours, confirmant celle pour le groupe à taux de changes constants. La croissance et l'Ebit de base doivent toujours progresser autour de 5% à l'échelle du groupe comme d'Innovative Medicines. La rentabilité dans le coeur de métier doit évoluer plus rapidement que le chiffre d'affaires.
Ambitions relevées pour Sandoz
Sandoz doit désormais générer une croissance de près de 5%, alors que les responsables misaient jusqu'ici sur une stagnation. La perspective de repli de 5% de l'excédent de base est abandonnée au profit d'une projection de stabilité.
La feuille de route est à nouveau conditionnée à l'absence de lancement aux Etats-Unis de générique du moteur de ventes vieillissant contre la sclérose en plaques Gilenya, suite à un revers juridique contre lequel Novartis entend faire appel. L'effet des changes est devisé à 6 ou 7 points de pourcentage sur le chiffre d'affaires et à 7 ou 8 points sur le résultat opérationnel.
La multinationale assure au passage être en bonne voie pour la réalisation de sa vaste restructuration, annoncée en fin d'année dernière et qui doit voir la disparition de 8000 postes - dont 1400 en Suisse - sur les 108'000 que comptait alors le groupe. Le montant des économies escomptées a été relevé à "environ 1,5 milliard", contre "au moins 1 milliard" jusqu'ici.
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La décision sur la forme finale que prendra l'autonomisation de Sandoz - autre grand chantier lancé en automne - reste agendée à la fin de l'année en cours.
ats/vajo