Le directeur général a précisé à l'agence AWP que "la phase de test des premiers trajets" avait "permis de comprendre le marché genevois". Il s'est également réjoui du "très bon accueil de la part des chauffeurs".
L'application est déjà opérationnelle dans plusieurs villes européennes et africaines francophones, mais la société ne possède pas encore les effectifs nécessaires pour s'étendre sur un marché germanophone, a expliqué Teddy Pellerin. La société souhaite tout de même "devenir un acteur important en Suisse et prendre 20 à 30% du marché genevois dans les 18 à 24 prochains mois".
Sévère contrôle des autorités
Le marché des VTC est fortement concurrentiel, mais les entreprises du secteur sont désormais soumises à un contrôle plus sévère des autorités face à la contestation des taxis et à la remise en question du statut de travailleurs indépendants des chauffeurs.
La multinationale Uber a été stoppée net par l'Etat de Genève en juin. Elle a réussi à trouver un accord pour continuer d'exercer en considérant désormais ses chauffeurs comme des salariés.
Pas de commission
La société coopérative des chauffeurs VTC indépendants, Super Rider, a de son côté obtenu l'autorisation décernée par le Service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir d'exercer en ne prenant aucune commission et en fixant le prix d'une course à 1,70 franc le kilomètre.
Même principe chez Heetch qui, en étroite collaboration avec les autorités, assure maintenir "la liberté des chauffeurs" en s'assurant "qu'ils puissent fixer eux-mêmes leurs prix de façon collective au moyen d'un vote".
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