"Il y a trois raisons majeures. On travaille pour subvenir à nos besoins et assurer nos revenus plus tard. On travaille par sentiment d’obligation morale. Et enfin, pour répondre à des besoins socio-affectifs comme faire partie d’un collectif, montrer ce que l’on sait faire, s’inscrire dans une cause collective qui nous dépasse", énumère Nathalie Delobbe.
La loyauté à l’entreprise est en train de s’éroder.
Mais si les heures passées au travail restent importantes, il semble que les plus jeunes générations posent des limites, notamment parce que l’entreprise ne garantit plus de stabilité de l’emploi. "Le rapport au travail se transforme. La loyauté à l’organisation est en train de s’éroder, une certaine méfiance s’est installée mais l’engagement affectif à son équipe, à ses élèves, à ses patients et patientes, etc..., perdure", précise la professeure à l'Université de Genève en formation des adultes.
Depuis quand et pourquoi cette valeur du travail est si valorisée dans notre société? Quid du travail non rémunéré? A quoi pourrait ressembler le travail ces prochaines années?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J