Le taux rémunérant les liquidités bancaires non distribuées en crédit remonte à 1,5% et celui sur les opérations de refinancement à court terme à 2%, a détaillé dans un communiqué la BCE, qui "prévoit de continuer à relever" ses taux dans les prochains mois.
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L'institution de Francfort est sous pression pour contenir une inflation record, alimentée par la flambée des prix des denrées alimentaires et surtout de l'énergie, dans le sillage de l'invasion russe de l'Ukraine.
L'inflation dans la zone euro a frôlé les 10% en septembre, soit près de cinq fois l'objectif de 2% de la BCE. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, ne cesse de marteler que l'inflation est "beaucoup trop élevée" et que de nouvelles hausses de taux sont nécessaires.
"Réduire l'endettement public"
Christine Lagarde a également appelé les gouvernements de la zone euro à faire des efforts. "Les gouvernements devraient adopter des politiques budgétaires qui montrent qu'ils sont déterminés à réduire progressivement les taux d'endettement publics élevés", a-t-elle affirmé.
Pour la Française, une guerre "de longue durée en Ukraine reste un risque important" sur la croissance en zone euro.
La présidente de la BCE s'est également dite pessimiste sur les perspectives de croissance de la zone euro à court terme. "La probabilité d'une récession se profile beaucoup plus à l'horizon", a-t-elle précisé, ajoutant que les perspectives d'inflation sont "à la hausse".
asch avec les agences